Le 4 juillet, l’équipe de France affrontait l’Allemagne dans le cadre des ¼ de finale de la Coupe du Monde Brésil 2014. Didier Deschamps a décidé d’aligner l’équipe type. A noter le retour de Sakho en charnière centrale et de Griezmann sur le côté gauche. Il s’agit de la même équipe alignée face à la Suisse (5-2). Avant le match, l’objectif affiché a été atteint puisque les Bleus sont en quart de finale mais les joueurs et le staff avaient envie d’aller au-delà de cet objectif. Pour cela, il faut passer l’obstacle allemand qui se dresse devant les Bleus.
Frustrés
Le début de match est nettement en faveur des allemands mais ils ne sont pas dangereux. La première occasion du match est française et à mettre sur le compte de Karim Benzema mais sa frappe passe à quelques centimètres de la cage allemande. Les allemands répliquent sur un coup de pied arrêté mais cette fois-ci la conséquence est plus lourde puisque Mats Hummels place une tête qui va se loger sous la barre transversale. Hugo Lloris ne peut rien faire et l’Allemagne mène 1-0. Sur ce coup-franc, il faut noter une erreur de Varane qui ne passe pas devant Hummels pour l’empêcher de frapper le ballon de la tête.
Tout au long du match, les Bleus tentent de percer la muraille allemande mais ils manquent de précision et d’efficacité devant le but. A force de se projeter à l’attaque, les Bleus s’exposent au contre et Schurrle n’est pas loin de mettre le 2-0 mais Hugo Lloris sort un arrêt digne d’un grand gardien. La dernière occasion du match est pour Benzema mais il voit sa frappe repoussée par Neuer. Matuidi récupère le ballon mais sa passe est, comme à l’image des précédentes, imprécise. Sur le dégagement en sortie de but, l’arbitre siffle la fin du match et envoie l’Allemagne en ½ finale de la Coupe du Monde.
Ce match est frustrant car il y avait des possibilités mais les Bleus ont souffert d’inefficacité devant le but, les passes étaient trop imprécises et, surtout, ils sont tombés sur un grand gardien, Manuel Neuer.
Et maintenant ?
On ne peut pas rougir du parcours de l’équipe de France. Qui aurait cru que l’équipe de France serait parmis les 8 meilleures équipes du monde, après le match aller en Ukraine (défaite 2-0) ? Personne ne l’aurait imaginé ! Il ne faut pas non plus oublier que le premier objectif de la FFF était d’atteindre les 8èmes de finale (même si le budget 2014 de la FFF a été voté sur la base d’une qualification en ¼ de finale). Certes, après le match contre la Suisse voire même après celui contre le Nigéria, il y a eu un emballement (légitime). Le jeu produit par l’équipe de France était séduisant et, au vu de ce que montrait les autres nations, on pouvait légitimement, sans doute à tort, penser que les Bleus pouvaient rivaliser face aux grandes nations voire même remporter la Coupe du Monde. Certains joueurs l’ont même dit en conférence de presse (exemple : Schneiderlin, Sagna). Le deuxième objectif de la FFF est l’Euro 2016 qui sera organisé chez nous, en France. Cette Coupe du Monde était donc une répétition avant de préparer l’Euro 2016. Et, quoiqu’en dise certains pseudos-supporters, le parcours de l’équipe de France est très satisfaisant. Comment peut-on dire le contraire alors que les Bleus font partis des 8 meilleures nations au monde et des 4 meilleures nations en Europe ? Comme l’a dit Didier Deschamps, cela a du sens.
Tous les joueurs l’ont dit à la sortie du match, l’objectif est l’Euro 2016 en France. Nous pouvons être fiers du parcours de notre équipe de France. Ils peuvent partir du Brésil la tête haute et peuvent nourrir clairement des ambitions pour le prochain Euro. A titre d’information, en quarts de finale de la Coupe du Monde, il y avait 4 équipes européennes (dont la France) ce qui laisse des perspectives.
Ma note du match : 5,5/10. Il ne s’agit pas d’une note sanction due à l’élimination mais d’une note cohérente vue la prestation de l’équipe de France. Les attaquants ont eu beaucoup de mal à être dangereux. Les milieux et les défenseurs ont abusé des ballons par-dessus la défense. Mais les Bleus ont encore de la marge pour progresser car il n’y avait pas une grande différence entre l’Allemagne et la France, aujourd’hui.
