Avant-match

Dans le groupe de la France, la Russie a fait match nul contre l’Espagne. Grâce à ce résultat, les Russes ont été à égalité de points avec le Danemark dans le classement des meilleures troisièmes. Afin de déterminer le dernier qualifié pour les quarts de finale, les deux équipes ont été départagées (cruellement) par tirage au sort.
 
Si le sort qualifie la Russie, les Bleues affronteront l’Islande en quart de finale sinon ce sera le Danemark. Le tirage au sort a désigné le Danemark comme étant qualifié pour les quarts de finale de ce championnat d’Europe et donc comme adversaire des Bleues.
 
Petite parenthèse personnelle. Si vous n’avez pas compris, je vous rassure, j’ai eu du mal à comprendre aussi. Ce sera la dernière fois que ce cas de figure arrive puisque pour le prochain championnat d’Europe prévu en 2017 (et dont la France est candidate pour l’organisation), 16 équipes participeront à la phase finale et les deux premiers de chaque groupe seront qualifiés pour les quarts de finale. Plus de classements de meilleures troisièmes.
 
Refermons cette parenthèse et revenons au match qui nous intéresse à savoir ce quart de finale entre la France et le Danemark. Ce post va vous donner quelques éléments sur les confrontations entre ces deux équipes et sur le parcours des Danoises en matchs de poules.
 
En match de poule, les Danoises n’ont pas vraiment brillé puisqu’elles se sont qualifiées avec seulement deux matchs nuls contre la Suède, en match d’ouverture, et contre la Finlande. Elles n’ont marqué que deux buts au cours de leurs trois matchs de poules contre trois encaissés. Les Danoises auront donc fort à faire face aux Françaises qui ont inscrit 7 buts pour seulement un seul encaissé. Les Bleues ont remporté leurs trois matchs de poule. Autant dire que sur la forme actuelle, les Bleues semblent plus au point que les Danoises. Toutefois, c’est un quart de finale donc prudence. Contrairement au match de poule, il n’y aura aucune séance de rattrapage. Une défaite sera synonyme d’élimination.
 
D’autant plus que si l’on regarde les confrontations entre la France et le Danemark, on remarque que le bilan n’est pas en faveur des Bleues. En effet, les deux équipes se sont affrontées à 15 reprises. Les Danoises mènent 7 victoires à 5 (à cela s’ajoute 3 matchs nuls). Les Bleues ont encaissé, au total, 32 buts pour 21 inscrits. La dernière confrontation remonte à 2007, en amical, et les Bleues s’étaient inclinées sèchement sur le score de 4 buts à 0. La dernière victoire française face au Danemark remonte à 2005, en amical, sur le score de 2 buts à 1.
 
Dans un championnat d’Europe, les deux équipes se sont affrontées une fois. C’était en 2001 et la France s’était inclinée sur le score de 4 buts à 3.

Même si la forme actuelle est en faveur de l’équipe de France, cette équipe danoise peut se mettre en travers du chemin français qui n’a qu’un seul objectif, la victoire finale. Les statistiques ne plaident pas en faveur des Bleues mais ce ne sont que des statistiques et ne donnent pas d’indication sur l’état d’esprit actuelle des deux équipes. Toutefois, il faudra se méfier des Danoises qui se sont qualifiées par tirage au sort et n’ont rien à perdre face à une équipe favorite comme l’équipe de France. Elles ont fait preuve de courage face à la Suède lors de leur premier match et continueront, sans doute, à vouloir titiller les grosses écuries.
 
A vos pronostics !
 
Source EDF Story
 

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Le match

 

 

 Triste soirée pour les Bleues qui s’inclinent aux tirs au but face au Danemark.

 
Juste après le match contre l’Angleterre, j’avais dit, sur ce blog, de se méfier du Danemark (voir article ci-dessus). Les Danoises restaient sur une victoire 4 à 0 en 2007. Sans oublier que les danoises n’ont plus rien à perdre puisqu’elles se sont qualifiées pour les quarts de finale par tirage au sort. Mon analyse s’est d’ailleurs vérifiée sur différents articles publiés peu avant le match.
 
Peu avant le match, les Bleues n’inspiraient pas une grande confiance. Les visages étaient fermés. D’ailleurs, Bruno Bini ne s’était pas présenté à la conférence de presse d’avant-match. Etait-ce un signe d’un malheureux présage ? Nul ne pouvait le dire à ce moment là.
 
Pour la composition d’équipe, Bruno Bini n’a pas aligné Marie-Laure Delie, blessée. Toutefois, comme à son habitude, il nous offre une surprise en mettant Gaetane Thiney en pointe. Sinon, pas de grande surprise dans la composition d’équipe.
 
Une première mi-temps compliquée
 
Les Bleues ont du mal à entrer dans leur match même si ce sont elles qui se procurent la première occasion du match. La frappe d’Elise Bussaglia passe tout de même largement à côté de la cage danoise. Puis, nous assistons à un festival d’erreurs techniques. Les Bleues ne sont même méconnaissables tellement elles enchainent les erreurs techniques. Puis, à la 28^ème minute, sur un long ballon danois, les Bleues tergiversent et laissent s’échapper l’attaquante danoise, Rasmussen qui, d’un tir croisé, trompe Sarah Bouhaddi qui n’a, jusque là, rien eu à faire. Même pas un ballon aérien à capter. Durant cette première mi-temps, les Bleues tentent leurs chances par des frappes mais qui sont beaucoup trop lointaines pour inquiéter la vigilance de la gardienne danoise. A la mi-temps, les Bleues sont menées logiquement sur le score de 1 à 0.
 
Un autre visage en seconde mi-temps
 
Au retour des vestiaires, les Bleues n’ont pu le choix. Si elles veulent égaliser, il faut être plus combatif et ne plus gâcher des ballons d’attaque. Message reçu. Les Bleues se procurent un nombre incalculable d’occasions mais la défense danoise et sa gardienne tiennent bons. Les Bleues auraient même du obtenir un pénalty en début de seconde mi-temps mais Eugénie Le Sommer se jette trop aux yeux de l’arbitre italienne du match. Il reste alors une vingtaine de minutes et les Bleues sont toujours menées par ce but de Rasmussen. Sur une attaque française, Eugénie Le Sommer centre. Abily tombe et l’arbitre accorde, cette fois-ci, un pénalty. Louisa Necib se charge de le tirer et de le transformer malgré que la gardienne danoise ait touché le ballon. Les Bleues égalisent à moins de 20 minutes du terme de la rencontre. Les Bleues poussent pour éviter les prolongations mais comme à son habitude, l’équipe de France manque d’efficacité devant le but. Les plus détracteurs pourront dire qu’il y aurait du avoir un deuxième pénalty pour une main d’une défenseure danoise. Certes, mais il faut noter tout de même le peu d’efficacité devant le but. Une efficacité que les Bleues ont perdu depuis de nombreux matchs et que l’on pensait retrouver lors des matchs de poules. Plus rien ne sera marqué. Nous avons le droit aux prolongations.
 
Toujours orientées vers l’attaque
 
Malgré la fatigue, les Bleues se tournent vers l’attaque mais la défense danoise tient bon et se contente de dégager les ballons loin devant. Le Danemark n’attaque plus sauf à la dernière minute des prolongations où elles se sont procurées un coup franc que la défense française neutralise assez facilement. Les danoises font confiance à sa gardienne qui a stoppé deux pénaltys face à la Suède et a failli repousser celui de Louisa Necib. Cette tactique va s’avérer payante …
 
Cruelle séance de tirs au but
 
Quatre ans après la triste défaite face aux Pays-Bas, les pénaltys sont une nouvelle fatale pour l’équipe de France. La séance a d’ailleurs mal commencé lorsque Louisa Necib voit son pénalty repoussé par la gardienne danoise. Une course poursuite s’engage pour que les Bleues puissent revenir dans cette séance et nous avons commencé à y croire lorsque Sarah Bouhaddi stoppe à son tour un pénalty danois. Toutefois, Sabrina Delannoy voit son pénalty repoussé par le poteau. Il était écrit que ce ne sera pas le soir pour l’équipe de France. Le dernier pénalty danois est transformé. Les Bleues sont éliminées aux tirs au but comme en 2009.

Source EDF Story